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Nos propositions

UN GUIDE POUR NOTRE ACTION

Après avoir questionné les citoyens, consulté de multiples personnes-ressources, organisé un atelier thématique et mené de très nombreuses réunions, voici nos 150 propositions pour améliorer la vie à Comines-Warneton. 
Elles ne sont pas figées. Elles doivent conduire à un dialogue permanent avec la population (c’est ce qu’elle réclame) et avec nos futurs partenaires (car nous souhaitons une collaboration la plus large possible).
Elles nécessiteront des mises au point (pour aboutir aux meilleures solutions possibles).
Elles impliquent enfin de nombreux contacts et démarches auprès des autorités subsidiantes (pour que la réalisation des projets soit soutenable). Et ça tombe bien…

Dans le sommaire ci-après, vous pouvez cliquer sur l’énoncé d’un chapitre ou d’un sous-chapitre pour accéder directement aux propositions s’y rapportant

Sommaire

1. L’emploi au coeur de nos préoccupations

On le constate dans les statistiques : depuis 2019, le taux d‘emploi diminue à Comines-Warneton (il est aujourd’hui de 58,6 %), alors qu’on avait connu une progression constante depuis 2013 et qu’ailleurs, même en Wallonie, ce taux d’emploi continue à s’améliorer…

Emploi  

Nous voulons faire en sorte qu’un maximum d’habitants de Comines-Warneton, notamment les jeunes, puissent trouver, grâce à l’emploi, un ancrage durable dans leur ville. Et dès lors, fassent tourner son commerce et ses services, y fréquentent les écoles et les formations, assurent la viabilité des exploitations agricoles…
C’est indispensable pour faire (re)vivre et prospérer Comines-Warneton

1.1 Relancer un développement économique respectueux des gens et de l'environnement Mettre l'emploi au coeur des préoccupations.

Dans notre enquête citoyenne, 63 % des répondants estiment que les possibilités d’emploi sont insuffisantes ou inadéquates. Ils veulent une ville plus proactive, notamment dans la mise en œuvre et la promotion du nouveau zoning. Mais pour le moment, peu de nouvelles entreprises arrivent à Comines-Warneton.
Au contraire, des usines ferment pour délocaliser, le zoning de Warneton tarde à se concrétiser, le zoning de Comines se fait vieillot (un zoning à l’ancienne, conçu comme un lotissement industriel) et dénature en outre l’entrée de ville (stationnement de camions, déchets).

20240807 151938L'entreprise Berry Yarns à Comines a prévu de fermer ses portes en 2025, pour se délocaliser : 140 emplois supprimés !

Les compétences et les possibilités offertes par l’IEG ne sont pas utilisées par la majorité actuelle.

NOS PROPOSITIONS

  1. Mettre en œuvre sans délai le zoning des 4 Rois (éventuellement par phases) et veiller à une attribution judicieuse des espaces industriels projetés.

  2. Établir et tenir à jour un cadastre des locaux et des terrains industriels ou commerciaux disponibles, le diffuser et veiller à une réaffectation optimale des lieux délaissés afin de limiter au maximum l’emprise industrielle sur les espaces agricoles. 
    Privilégier le « déjà là » est une démarche de développement durable.

  3. Faire de nos espaces industriels, nouveaux et anciens, des “éco-zonings” au cadre de vie agréable pour les riverains et les travailleurs : plantations, aménagements et architecture de qualité, économies d’énergie, covoiturage…
    Disposer d’un local d’accueil mis en concession dans chaque zoning (cafétéria, wifi…). A Comines, ce sera dans l’ancien office du Tourisme, sans affectation à moyen terme.

  4. Veiller à une utilisation parcimonieuse et rationnelle des terrains industriels. Y prévoir, quand c’est possible, des parkings mutualisés pour les travailleurs, les visiteurs et (payants) pour camionneurs (avec sanitaires, poubelles…).

  5. Mettre en place un véritable service de contact, d’accueil et de facilitation pour les investisseurs. Proactif, il coordonnera son action avec l’IEG, le PACO, l’Eurométropole, le Forem, l’ALE… Il aidera à effectuer les démarches et à obtenir les aides disponibles.
    Il privilégiera les entreprises propres et à créneaux porteurs, disposées à embaucher sur le marché local.

  6. Promouvoir des entreprises citoyennes, responsables et respectueuses, notamment en créant un « Prix de l’entreprise citoyenne ».

  7. Faire en sorte que plus d’entrepreneurs, d’industriels et de prestataires locaux accèdent à la commande publique, notamment communale : formation aux marchés publics, rédaction judicieuse des cahiers des charges, marchés séparés, anticipation…

  8. Améliorer la visibilité et l’accessibilité de notre ville.

1.2 Aider et dynamiser le commerce, l’artisanat et les services.

Nos commerçants, nos artisans, nos prestataires de services sont essentiels au bien-être et au bien-vivre. 
Il faut être davantage à leur côté,pour qu’ils puissent exercer leur métier dans les meilleures conditions.

NOS PROPOSITIONS

  1. Favoriser les commerçants et artisans de proximité. Continuer à les aider et à en attirer de nouveaux, pas seulement dans les centres, mais aussi dans les villages et quartiers.
  2. Promotionner nos fournisseurs de services et nos commerces locaux auprès des entreprises afin d’établir des synergies profitables à tous.
  3. Élargir notre zone de clientèle en s’ouvrant davantage encore vers nos voisins, français et flamands (actions, publicité). Pour se renforcer, les axes commerciaux de Comines et du Bizet doivent pouvoir mieux collaborer avec leurs versants français (sur le modèle du Festival commercial cominois de 2023).
  4. Embellir la ville et la rendre plus confortable : homogénéisation de l’éclairage, des enseignes, de la signalétique et du mobilier urbain, sans oublier de maintenir (de créer) et d’entretenir des coins de verdure.
  5. Améliorer l’offre en parking de courte et de longue durée (supprimer les parkings, comme le fait la majorité, ne supprime pas les voitures : cela conduit les automobilistes à faire leurs courses ailleurs).
    Créer aussi des parkings vélos abrités et sécurisés.
  6. Remplacer le Sidec par une commission consultative dont tous les commerçants et prestataires de services seront membres de droit, sans cotisation.
    Encourager et aider les associations de commerçants apolitiques et indépendantes.
  7. Consulter les commerçants avant d’éventuels travaux (en allant à leur rencontre) et mettre en place un service de « médiateurs urbains ». Lors de travaux ou d’événements, ils veilleront à ce que les commerçants et riverains soient informés plus rapidement, plus complètement et plus précisément, afin de conserver leur possibilité d’accueil et de ventes.
    Lors de travaux ou de perturbations, être plus clair et plus professionnel dans la signalisation temporaire. Une tombola ne suffit pas pour être aux côtés des commerçants.
  8. Avoir un ou des locaux à louer en centres-villes pour la vente de produits saisonniers (fraises, articles de Noël…) et pour donner l’envie de se lancer de manière pérenne, sans devoir faire de trop lourds investissements
  9. Accompagner, via l’ADL, toute personne qui souhaite (voir) reprendre un commerce existant (boulangerie, poissonnerie…).
  10. Créer et soutenir des “pop up store” (occupation éphémère de vitrines ou de locaux inoccupés. Par un artisan (ou un artiste) voulant se faire connaître, par un musée, par une association, par une promotion temporaire…). Cela donne à la ville un visage plus attrayant qu’il ne l’est aujourd’hui avec ses vitrines vides.

1.3 Soutenir l’agriculture familiale & de terroir.

L’échevin de l’agriculture, avec le peu de moyens qui lui étaient accordés, y a contribué largement.
La journée « Ferme ouverte », qui figurait dans notre programme de 2018, est un succès indiscutable.
La promotion des producteurs locaux, avec l’aide de l’ADL, est une réelle plus-value.

NOS PROPOSITIONS

  1. Favoriser les initiatives permettant aux citoyens de Comines Warneton de mieux connaître les problématiques concrètes du monde agricole et de renouer le contact. Comme ce qui se fait avec l’afterwork des produits locaux, mais en impliquant directement les agriculteurs et en présentant tous les modèles d’agriculture.
  2. Poursuivre la concertation avec les agriculteurs, notamment à travers la Commission agricole.
    Renoncer à la signalisation d’anciens sentiers qui n’existent plus, aboutissent nulle part ou sur des terrains privés. Instaurer le dialogue dans les situations problématiques afin de trouver des alternatives.
    Aider à la mise en place de formations spécifiques, avec l’appui du SPW agriculture.
  3. Donner la possibilité d’utiliser un ou des locaux à louer en centres-villes pour la vente de produits saisonniers (p. ex. fraises) : voir 1.2.8.
    Si le besoin s’en fait sentir, collaborer avec les producteurs agricoles ou maraîchers pour organiser ou aider la vente directe de manière pérenne (mutualisation, recherche de lieux de vente adéquats, création d’une coopérative…). Voir aussi le 1.4.3.
    Une synergie avec les marchés existants pourrait également être envisagée.
  4. Promouvoir davantage encore le circuit court en favorisant l’approvisionnement des cantines scolaires et les maisons de repos auprès des producteurs locaux et contribuer à l’adaptation des cahiers des charges
  5. Renforcer les contacts entre les restaurants et les producteurs locaux

1.4 Encourager les formations, le coworking et l’entrepreneuriat.

Trop de jeunes de chez nous -diplômés ou pas- sont contraints de s’exiler pour mener des carrières à la hauteur de leurs ambitions et de leurs compétences.
Il faut avoir pour volonté de leur offrir toutes les occasions de rester ici.

NOS PROPOSITIONS

  1. En collaboration avec les écoles, le Forem, Mirewapi… informer de manière privilégiée sur les formations et les débouchés de proximité -y compris dans les écoles supérieures et les universités-. Dans un rayon de 25 km, et donc aussi en France et en Flandre, l’offre est gigantesque et trop méconnue.
    Proposer un prêt à taux zéro à ceux qui souhaitent poursuivre des études supérieures
  2. Mettre en place un lieu de coworking attrayant, à vocation transfrontalière, répondant notamment aux critères de la Région wallonne, pour pouvoir offrir aux intéressés un cadre de travail motivant et des aides financières significatives lors des premières années de fonctionnement.

    Colombe 1

    Le site “La Colombe” à Comines, propriété de la ville, conviendrait parfaitement à ce projet

  3. Créer dans les centres commerciaux (Bizet, Comines), une “maternité commerciale” à destination des commerçants starters, mais aussi des commerces saisonniers (fraises…) ou encore comme lieu de dépannage lors de travaux, contretemps…
  4. Renforcer les relations des entreprises locales entre elles et avec les prestataires de services du cru, les écoles, les organismes de formation par des rencontres, le partage d’information (club, bulletin…). Constituer ainsi un vrai réseau d’entreprises locales, petites et grandes, et encourager les synergies
  5. Développer et offrir une meilleure visibilité aux services de l’Agence de développement local

2. Comines-Warneton, une entreprise (presque) comme les autres

2.1 Pour des projets soutenables et rigoureusement budgétés.

En début et en cours de mandature, plusieurs grands (voire pharaoniques) projets ont été annoncés par la majorité tripartite. Quelques exemples :

  • la construction d’un ensemble de salles de sports au complexe sportif de Comines, accompagnée d’un regroupement de clubs (budget de départ : 8 millions d’€) ;
  • une salle polyvalente de luxe (avec espaces d’expositions et bureaux) en lieu et place de l’ancien arsenal de Warneton (on en est à 5 millions d’€) ;
  • un énorme pôle technique près du cimetière de Warneton, avec abandon de l’actuel dépôt communal.
    Pour le moment 5 hectares (50.000 m² !) de terrains cultivés ont été achetés dans la perspective d’une artificialisation, sans qu’en soit démontrée la nécessité. Pour la construction et les aménagements, pas encore de chiffrage (mais ça promet) ;
  • la démolition et la reconstruction de la salle “Le poulailler” à Bas-Warneton (estimation 2,5 millions) ;
  • un plan « églises » visant à rénover nos édifices de culte et éventuellement à les réaffecter ;
  • l’aménagement d’un « pré-ravel » entre le Touquet et le Pont d’Houplines au Bizet (estimation 1 million)…
  • et tout récemment, le rachat d’une maison de maître pour étendre l’Hôtel de ville de Comines (estimation sommaire : près d’1,5 millions) alors que l’ancien Blokker, acquis en 2018, permettait déjà cette extension…

A ce jour, pratiquement aucun de ces projets ne s’est vraiment concrétisé.
Des terrains et des immeubles ont bien été achetés, mais on n’a vu ni inventaire concret des besoins, ni organigramme, ni esquisse ou avant-projet, sauf pour l’ancien arsenal de Warneton (et le coût de cette reconstruction est consternant).
Plusieurs projets (comme, par exemple, le plan église) n’ont pas été budgétisés.
Pire : on a retiré certains projets indispensables et urgents (comme, par exemple, la plaine de jeux de la cité Geuten) pour présenter un équilibre budgétaire artificiel.
Le coût de tous ces projets, s’ils se réalisent, va faire fondre comme neige au soleil les réserves financières de la ville, qui étaient confortables en début de mandature. Malgré la revente de plusieurs propriétés communales.
Et malgré le fait d’avoir raboté la dotation au CPAS de 150.000 € en 2023 et 2024.
On risque alors de voir la commune mise sous tutelle, obligée de licencier ou de renoncer à des projets nécessaires et de suspendre l’aide aux diverses associations

Tous services confondus, notre commune emploie plus de 500 personnes et gère un budget de plus de 80 millions d’euros..
Ce n’est pas une entreprise tout-à-fait comme une autre. Sa finalité n’est pas de faire des bénéfices, mais de fournir les meilleurs services et équipements possibles à l’ensemble de la population, citoyens et associations.
Il importe que les moyens financiers (que, comme contribuables, nous lui apportons) soient judicieusement utilisés. Et que la gestion de ses ressources humaines soit exemplaire.

NOS PROPOSITIONS

  1. Faire preuve de plus de sobriété. Revoir à la baisse certains projets pharaoniques et être budgétairement beaucoup plus rigoureux
  2. Réhabiliter (ou, quand c’est inévitable, reconstruire) prioritairement le déjà-là, plutôt que d’ajouter à l’existant, de manière notamment à éviter l’artificialisation supplémentaire de terrains. C’est une exigence écologique majeure.
  3. Entretenir et réparer régulièrement les ouvrages existants. Un espace ludique comme sur le quai de Warneton, laissé à l’abandon plus de deux ans après une tempête, c’est inacceptable
  4. Pour tous les dossiers, bien quantifier les besoins, en coordination avec les (futurs) usagers. Élaborer, le plus en amont possible avant de se lancer, des projets concrets et correctement chiffrés, veiller à obtenir des subsides de sorte que les finances communales soient ménagées.
  5. Faire appel à des sources de financement inutilisées par l’actuelle tripartite (sites à réaménager, PCDR, revitalisation…) ou à des organismes (IFIGA, IEG) non encore ou insuffisamment sollicités.

2.2 Pour une gestion exemplaire des ressources humaines.

Durant cette mandature, la majorité a fait réaliser par le personnel communal des tâches qui s’avèrent inutiles ou contrindiquées (fléchage de sentiers impraticables, remplacement de mobilier urbain en bon état, création de jeux d’enfants non conformes, qui doivent être démontés…) alors que des travaux d’entretien indispensables ne sont pas exécutés, ce qui démotive et entraîne des surcoûts.
Par ailleurs, un malaise est de plus en plus perceptible auprès de membres du personnel, lié à l’ambiance de travail.

NOS PROPOSITIONS 

  1. Faire confiance au personnel et le respecter. Les responsables politiques ne doivent pas lui faire porter le chapeau de leurs erreurs, de leurs décisions hasardeuses ou de l’absence de décisions
  2. Améliorer la gestion des ressources humaines par le pouvoir communal 

2.3 Réaliser d’urgence un master plan pour la modernisation des services communaux.

Il importe que les services communaux puissent disposer de locaux plus modernes et plus adaptés.
Il y a 6 ans, l’ancien Blokker, idéalement situé, avait été acquis pour étendre les services administratifs
et une somme de 500.000 € budgétée pour entamer la réhabilitation des services techniques.
La suite logique était de réaliser un inventaire des besoins, un programme chiffré. Et d’avancer…
Au lieu de cela, la tripartite a préféré acheter à grand prix une maison de maître (pour étendre les services administratifs) et des terrains cultivés (pour y déménager l’ensemble des services techniques).
Nous aurions voulu une solution plus adéquate et moins coûteuse :

  • pour l’administratif, la réhabilitation judicieuse et par phases de l’ancien Blokker.
  • pour le pôle technique, le remplacement, à un endroit plus approprié et plus accessible, des bâtiments vétustes, intégrant les infrastructures existantes en bon état (mécanique, serres).
Voir ici notre article consacré à cette problématique.

NOS PROPOSITIONS

  1. Reconsidérer et hiérarchiser les besoins. Réaliser d’urgence un master plan chiffré, envisageant le phasage. Au besoin recourir à une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO).
  2. Faire preuve d’une grande sobriété, notamment dans l’artificialisation de terrains cultivés Rechercher la compacité des bâtiments.
    Les synergies ne sont pas à exclure, mais la mutualisation des installations sanitaires et des vestiaires des ouvriers avec un club de foot ne nous semble pas du tout pertinente.
  3. Pour les services administratifs,une liaison couverte et bien conçue entre tous les services et un large accès au public (PMR comprises) nous semble indispensable.

2.4 Une gestion rigoureuse et dynamique des biens communaux.

La commune dispose d’un patrimoine immobilier et foncier considérable. Il importe que la gestion de ces biens reste compatible avec les moyens de la commune, que ceux-ci correspondent à une réelle fonction, à un réel besoin, à une réelle utilisation. La commune doit pouvoir acquérir ou vendre des immeubles ou des terrains à bon escient, pour réaliser ou optimiser un bon aménagement de son territoire.

NOS PROPOSITIONS

  1. Réaliser et tenir à jour un inventaire et un diagnostic complet et digitalisé de l’ensemble des biens communaux, y compris des églises et autres éléments du patrimoine, mais aussi du “foncier invisible” (espaces délaissés ou mal utilisés en agglomération).
    Pour les immeubles, établir de manière proactive un chiffrage ainsi qu’une planification réaliste des réparations et des améliorations nécessaires et les engager sans tergiverser
  2. Préparer anticipativement les dossiers techniques, de manière à avoir du concret pour saisir toutes les opportunités de subsides et alléger ainsi les finances communales.
    Utiliser davantage les différents outils et subventions disponibles en Région wallonne : sites à rénover, rénovation urbaine, développement rural…
  3. Concrétiser une gestion « dynamique » du patrimoine communal (y compris les édifices du culte) : s’assurer de l’utilité, de l’adéquation et du bon état des immeubles.
    Veiller à leur préservation. Au besoin envisager leur réaffectation (par exemple pour des projets culturels ou communautaires) ou leur revente.
  4. Envisager la création d’une “Fondation” pour financer des interventions exceptionnelles et indispensables sur le patrimoine (p. ex. replacer la flèche de l’église St Chrysole, le coq de l’église St Martin…). Les dons bénéficieraient alors d’une déduction fiscale. Possibilité de “legs en duo” (avantage fiscal pour les héritiers).

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    Exemple à Comines-France, pour le financement de la restauration des vitraux

  5. Revoir le rôle de la Régie Foncière. Pour le moment, son activité consiste essentiellement à gérer Plugstreet. Elle devrait mieux répondre à sa véritable destination qui est d’être l’outil d’une dynamique urbaine au service du développement.
    Pour cela, elle doit devenir autonome et faire appel à des compétences immobilières, urbanistiques et pas seulement comptables.

  6. Réaliser de manière systématique un accompagnement technique et administratif des fabriques d’églises, en accord avec elles, si possible de manière centralisée

3. Tous citoyens (ne mettre personne sur la touche) !

3.1 Améliorer l’information et l’accès aux services. Lutter contre la fracture numérique.

Lors de notre enquête citoyenne, 44 % des répondants ont déclaré être dans l’ignorance des services offerts par la Ville, le CPAS et les associations.
L’insuffisance d’informations sur les travaux est également mise en avant par 46 % des répondants.
Selon la Fondation Roi Baudouin, 40 % de la population (de 16 à 75 ans) éprouve des difficultés à faire ses démarches par Internet. Tout cela pose problème !

NOS PROPOSITIONS

  1. Mettre systématiquement en évidence dans le « Vivre à Comines » l’ensemble des informations officielles qui concernent toute la population. Pour les matières plus locales (travaux, réunions citoyennes) le faire à travers un toutes-boîtes.
    Mais surtout, le faire à temps, de manière claire, concise et sans privilège.
    Les réseaux sociaux ne peuvent être qu’un relais.
  2. Présenter chaque mois, dans le “Vivre à Comines” un service, une association ou un club différent. Créer et distribuer un guide complet et commun des services offerts par la Ville, le CPAS et les associations. Une version numérique, régulièrement actualisée, serait reprise sur le site de la Ville et celui du CPAS.
  3. Offrir aux citoyens ayant des difficultés avec l’informatique une aide dans leurs démarches de la vie courante (effectuer des formalités, consulter les horaires et acheter un titre de transport, des titres-services, consulter une administration…).
    Le cas échéant, des bénévoles pourraient y collaborer dans le cadre de permanences (système d’”informaticien public”), y compris dans les maisons de repos.
  4. Aménager dans les administrations des espaces isolés pour ces aides, pour des contacts individualisés ou pour la consultation des dossiers
  5. Se battre pour le maintien (ou le retour) de services publics de proximité.
    Le cas échéant, négocier des solutions alternatives satisfaisantes

3.2 Mieux écouter les citoyens et faire fonctionner la démocratie locale.

Lors de notre enquête citoyenne, 85 % des répondants ont estimé que l’on ne les écoutait pas suffisamment ou que l’on ne respectait pas assez leur avis. C’est interpellant !
Lors de sa constitution, la tripartite avait mis en place 16 commissions réservées à ses membres, de manière à court-circuiter le Collège échevinal et à mettre à l’écart les représentants de l’opposition (ou ceux de la société civile qui sont soupçonnés d’en être proche). Cela ne va pas !
Trop souvent, les 3 échevins de l’opposition sont mis sur la touche : quel gâchis !
Et, comble du cynisme, la majorité leur reproche de ne pas en faire assez.

NOS PROPOSITIONS

  1. Mettre les projets importants à l’enquête publique (79 % des citoyens le réclament) et organiser de véritables réunions citoyennes (60 % le demandent). Nous proposons aussi qu’un PV en soit diffusé.
  2. Lancer une application pour que chaque citoyen puisse signaler facilement un problème (incivilité, décharge sauvage, dysfonctionnement de l’éclairage…). Via internet, par courrier ou à un guichet de l’hôtel de ville. Une information sur le suivi sera également diffusée.
  3. A l’issue des élections communales, envisager prioritairement une majorité cohérente, avec toutes les formations disposant d’échevins et confier à ceux-ci de vraies responsabilités qu’ils devront exercer loyalement.
    Leur en donner les moyens. Ceci afin d’utiliser au maximum les ressources humaines, de respecter la volonté de l’électeur et de rétablir un climat de confiance.
    Répartir les attributions de manière équilibrée, en fonction des compétences des uns et des autres. Une telle attitude “positive” ne doit pas empêcher les divergences de points de vue (qui existent d’ailleurs dans la majorité) mais doit conduire à mieux les gérer et les surmonter.
  4. Permettre une meilleure collaboration entre tous les échevins, tous les conseillers communaux (majorité et opposition) et l’administration. Pour plus de fraîcheur, de démocratie et d’efficacité

3.3 L’associatif, au coeur de la citoyenneté.

Dans notre commune, le tissu associatif est particulièrement riche. Qu’elles soient sportives, sociales ou culturelles, grandes ou petites, paracommunales ou indépendantes, constituées de bénévoles ou d’employés super-motivés, ces associations répondent à de réels besoins et/ou apportent un plus indéniable à la vie locale.
Il y a lieu pour la commune de les considérer, de les aider et de leur faire confiance.

NOS PROPOSITIONS

  1. Informer et mettre en valeur le secteur associatif (voir 3.1.2.).
    Encourager le bénévolat.
  2. Sécuriser l’emploi des asbl paracommunales en augmentant la durée des mises à disposition (3 ans nous semble un minimum).
  3. Simplifier les démarches administratives dans le cadre de l’octroi de subsides. Ne pas pénaliser les asbl qui épargnent dans la perspective d’un projet ou d’un risque identifié
  4. Éviter les conflits d’intérêt, même croisés, notamment entre les employés et les administrateurs des associations

4. Sports, culture, attractivité

4.1 Politique culturelle.

La rénovation du Centre culturel et de Bibliolys est prometteuse, mais les travaux se font attendre.
Les retards et les dispositions transitoires coûtent cher…

NOS PROPOSITIONS

  1. Il faut multiplier, par delà les clivages, les collaborations et les démarches afin d’accélérer la mise en œuvre de cette rénovation
  2. La période de travaux doit être mise à profit pour repenser l’animation culturelle et communautaire de la commune, pousser à la décentralisation, développer les collaborations, réenchanter des lieux (comme les églises, les musées, des sites, pourquoi pas des entreprises…). Pour cela, nous faisons confiance aux équipes, très professionnelles, du Centre culturel et de Bibliolys.
  3. Il convient de penser dès maintenant à la réaffectation des lieux culturels « provisoires », tels que l’ancien arsenal de Comines.
    Envisager d’y installer la Maison des jeunes, pourquoi pas, mais il faut s’assurer d’autres besoins éventuels (sport, culture), étudier la faisabilité technique et financière de cette reconversion et élaborer dès maintenant un projet solide en vue notamment de sa pertinence et de sa subsidiation.
    Même chose , concernant l’ancien arsenal de Ploegsteert, pour la musique et le théâtre
  4. Disposer, dans chaque village d’un lieu associatif permettant d’accueillir, notamment, des activités culturelles (voir le point 5.5.)

4.2 Politique sportive.

Dans notre enquête citoyenne, l’entretien des infrastructures existantes est plébiscité (62 %).
En effet, plusieurs infrastructures sont dans un état déplorable (terrains, pistes d’athlétisme, vestiaires, agora-spaces). Ce n’est pas une nouveauté, mais la situation s’aggrave.
Il faut une solution structurelle et donc un meilleur budget pour assurer l’entretien en temps et en heure des installations.
Par ailleurs, dans notre enquête, les gens veulent prioritairement des infrastructures polyvalentes, bien réparties dans l’entité (46 %) plutôt que des infrastructures “haut de gamme” (16 %).
Notre atelier du 4 juin (en présence de Jean-Luc Crucke, Mathilde Vandorpe et de nombreux responsables sportifs) a permis de dégager des pistes de solutions ambitieuses, réalistes et soutenables.

NOS PROPOSITIONS

  1. Mettre (enfin) en ordre l’ensemble de nos infrastructures sportives existantes : bâtiments, terrains, pistes d’athlétisme, agora-spaces… (notamment celui de Warneton).
    Dans ce but, mettre en place une brigade communale spécialement affectée à l’entretien régulier des terrains, des plaines de jeux et des infrastructures sportives.
    Elle devrait être dotée d’un budget lui permettant de répondre aux besoins.
    Sa réactivité serait optimisée par une application informatique permettant de signaler en ligne les dégradations et d’informer sur le suivi. Une collaboration étroite avec l’AGISC, le Service technique, INFRASPORT et le CARAH (service horticole de la Province) est indispensable.
  2. Compte tenu des réalités de terrain (notamment des fusions de clubs), d’une nécessaire proximité (tout en évitant la dispersion), nous proposons de développer le sport encadré à Comines-Warneton autour de deux pôles : le complexe sportif de Comines et celui du Bizet, tout en tenant compte de la salle de Warneton et sans délaisser les infrastructures existantes.
    L’un ou l’autre de ces deux pôles sont raisonnablement accessibles à vélo de tout point de l’entité. Ils ont besoin d’être rénovés et étoffés pour offrir une bonne couverture sportive.
    On ne part pas de rien et on n’est pas obligé de tout faire en une fois.
    1. A Comines,
      1. dans le cadre d’une concertation avec les clubs de sport et les écoles, nous proposons d’envisager la construction d’une nouvelle salle, sobre et de dimensions raisonnables, uniquement réservée aux sports, sur les anciens terrains de tennis.
        Cette salle devrait être “inclusive”, c’est-à-dire accessible aussi à la pratique sportive des personnes handicapées et des enfants (y compris la petite-enfance).
        Elle devrait permettre d’accueillir sur son toit les panneaux solaires déjà présents sur le sol.
        Nous proposons de confier ce dossier à l’intercommunale IEG, qui dispose des moyens humains, gère déjà la piscine ainsi que les techniques spéciales et les énergies renouvelables de l’ensemble du site. Ce projet serait subordonné aux subsides d’INFRASPORT et devrait pouvoir bénéficier d’une aide financière d’IFIGA (financement de l’énergie).
      2. réfection du revêtement de la piste d’athlétisme
      3. réfection “professionnelle” des terrains de sport.
      4. réalisation (en collaboration avec l’IEG) d’un bassin d’apprentissage supplémentaire pour la piscine. Celui-ci est devenu indispensable du fait de l’ouverture d’Aqualys aux communes voisines
    2. Au Bizet
      1. création d’un deuxième terrain de football, disposant d’une cafétéria, dans le cadre d’un partenariat public/privé (pour compenser la suppression du stade Vanuxeem).
      2. réfection du revêtement de la piste d’athlétisme, qui a fait son temps
      3. pose d’un sol sportif dans la salle et réalisation de diverses améliorations (notamment acoustiques).
        Ces projets sont subordonnés aux subsides d’INFRASPORT, d’où notamment la nécessité d’une collaboration étroite avec ce service et de dossiers bien construits.
    3. A Warneton, étudier le besoin éventuel et la faisabilité d’un terrain de padel.
    4. Les autres salles de l’entité resteraient des salles polyvalentes, au service des clubs, de la
      vie associative et des écoles.
      Les autres terrains existants de l’entité, ainsi que leurs vestiaires et buvettes seraient maintenus, améliorés et entretenus pour permettre une utilisation correcte.
  3. La transformation d’un (voire, dans un deuxième temps, de plusieurs) terrain(s) existant(s) en pelouse(s) synthétique(s) conforme(s) est souhaitée, pour élargir les plages d’utilisation.
    Comme elle n’est justifiée -vu son coût très élevé- que par une utilisation intensive, ce (ou ces) terrain(s) serai(en)t réservé(s) prioritairement à l’entraînement.
    Ce projet est subordonné aux subsides d’INFRASPORT.
  4. Pour les marcheurs, les coureurs à pied, les cyclistes et les cavaliers, mais aussi pour se rendre à l’école et au travail, créer de vrais itinéraires continus, praticables, confortables et bien signalés. Ceux-ci devraient éviter les conflits d’usage (familles, cavaliers, VTTistes, riverains…).
    Prévoir quelques (petits) compléments de l’éclairage existant pour permettre des trajets sécurisés. Cet éclairage serait étudié pour ne pas incommoder la faune et les insectes.
    Doter ces itinéraires d’une signalétique discrète et efficace et le cas échéant les compléter par des informations sur l’histoire des lieux.
  5. Pour les cyclos et cyclotouristes, cartographier, signaler, compléter et promouvoir des itinéraires vers les Monts de Flandres ou le long de la Lys pour faire de Comines un véritable carrefour cyclable
  6. Réaliser et distribuer à la population un guide complet de l’offre sportive (et des contacts) à Comines-Warneton et dans les environs.
    Une version numérique, régulièrement actualisée, serait reprise sur le site de la Ville.
  7. A l’instar de la piscine, qui s’est ouverte aux villes voisines, envisager dans certains cas la “supracommunalité”. Celle-ci permettrait d’élargir l’offre en infrastructures et en disciplines accessibles aux habitants de Comines-Warneton, tout en la rendant soutenable pour la Ville. On pense par exemple aux sports nautiques (base des Prés du Hem). Mais pas que.
  8. Nous avons la volonté de favoriser le sport pour tous par des aides pertinentes.
    L’accès gratuit aux infrastructures ainsi que l’appui logistique des services techniques sont des atouts qui doivent être poursuivis.
    Compte tenu de notre situation géographique, le transport des sportifs lors de rencontres et d’autres frais de clubs sont une contrainte et on constate également un rétrécissement du bénévolat. Nous proposons l’octroi de chèques-sports offerts prioritairement en compensation de services, quels qu’ils soient.
    Nous proposons également de mener (avec d’autres communes frontalières) une négociation avec la Région wallonne pour que les clubs wallons évoluant en Région flamande (ou en France) puissent eux aussi être subsidiés.
    Enfin, nous proposons de mettre en place un dispositif permettant aux personnes en difficulté d’accéder au sport encadré, comme c’est le cas en matière culturelle (article 27).

4.3 Lieux de culte et autres bâtiments patrimoniaux.

La majorité a fait réaliser un rapport sur l’état des églises de l’entité. Intéressant, certes, mais incomplet, utilisé de manière alarmiste à des fins politiciennes et pourtant sans suivi concret.
Il faut donner sans tarder une suite sérieuse à ce travail en le complétant et en menant une réflexion approfondie sur le sujet. Il faut le faire rapidement, car certaines pathologies risquent de s’aggraver et la facture en sera alourdie. Tenir compte du fait qu’un lieu de cérémonies laïques deviendra obligatoire sous peu.

NOS PROPOSITIONS

  1. Compléter le rapport sur l’état des églises par des priorités et des degrés d’urgence, ainsi que par un chiffrage sérieux.
    Établir rapidement un programme d’interventions tenant compte des priorités et de la faisabilité budgétaire. Réaliser des dossiers techniques et solliciter, quand c’est pertinent, les subsides.
  2. (Faire) établir parallèlement un programme informatisé de maintenance
  3. Dans la concertation, envisager la polyvalence, voire la reconversion partielle, de certaines églises ou chapelles.
  4. Fusionner les Fabriques d’église (ou mettre en place une coupole technique). Cela s’inscrirait dans la volonté actuelle de l’Evêché.
  5. Pour certains ouvrages patrimoniaux (coq de Bas-Warneton, flèche de St Chrysole…), faire appel au mécénat via la création d’une Fondation (déductions fiscales, legs en duo) et solliciter la collaboration conjointe des écoles et des services techniques

4.4 Politique « touristique » et promotionnelle.

Comines-Warneton dispose d’atouts patrimoniaux et naturels indéniables.
Elle n’est cependant pas, à strictement parler, une ville touristique. Ce qui attire les visiteurs (et procure de l’emploi), ce sont plutôt les loisirs : Ice Montain, Bamboo, Escape games…
Pour autant, il faut favoriser à tout prix l’attractivité de notre ville, pas seulement pour des visiteurs, mais pour faire valoir ses atouts en vue du maintien et de l’arrivée d’habitants, d’entreprises…
Il faut professionnaliser et mieux coordonner nos infrastructures et leur promotion.
Vu le nombre relativement important de musées, tant publics que privés (dont il faut dans la mesure du possible préserver la viabilité) et la fréquentation parfois décevante, il conviendrait de mener une réflexion globale et approfondie sur la politique muséale de l’entité.

NOS PROPOSITIONS

  1. Faire évoluer notre « Office du tourisme » en un véritable pôle de promotion de tous les atouts de notre ville et de sa région, ainsi que des hébergements publics et privés.
    Assurer leur visibilité et leur accessibilité.
  2. Créer des vitrines promotionnelles de notre ville, décentralisées dans des lieux fréquentés (y compris hors de nos frontières)
  3. Dépolitiser et professionnaliser la gestion des infrastructures dites « touristiques » (Office, Plugstreet, Rubanerie…).
    Les membres du CA doivent être choisis sur base de compétences et de leur expertise.
    Un responsable à temps plein chapeautant l’ensemble de ces infrastructures disposerait d’une plus grande liberté d’action. Il serait désigné pour une durée déterminée et sur base d’un projet. Son action serait évaluée tous les 3 ans.
  4. Réaliser un inventaire de nos musées (et de nos collections), tant publics que privés, ainsi qu’un bilan de leur fréquentation (et de leur consultation). Mener une réflexion globale sur les besoins (et les possibilités), sur les synergies envisageables -locales ou supracommunales- tant en termes de locaux que de personnel. Au besoins, faire procéder à un audit.
  5. Créer un pôle d’accueil du public (touristes et locaux) et d’animation sur le site de Plugstreet.
  6. Mettre en place des endroits de camp pour les groupes et mouvements de jeunes. Il en manque cruellement, partout. C’est un bon moyen de faire connaître CW et de la rendre sympa. Le cas échéant, aider le privé à le faire (primes et/ou aides logistiques).
  7. Mobiliser, par une lettre d’information ou via les réseaux sociaux, la « diaspora » comines-warnetonnoise. En faire des ambassadeurs de leur ville d’origine.

5. Comines-Warneton, ville inclusive

5.1 Jeunes & familles.

De nombreuses infrastructures ont été créées, notamment par le secteur associatif et le CPAS.
Cependant, les lieux d’accueil des tout-petits (crèches, garderies) sont encore insuffisants.
Certaines plaines de jeux sont laissées à l’abandon.
A Comines-Warneton, où 14 % de la population a fait des études supérieures (contre 26 % en Wallonie et 28 % en Belgique), relever ce pourcentage doit être un objectif.

NOS PROPOSITIONS

  1. Il est nécessaire de mettre sur pied un projet de nouvelle(s) crèche(s) ou d’extension des existantes, localisé en fonction des besoins et de l’inscrire dans les projets régionaux
  2. Nous soutenons la création d’un pôle « petite enfance » à la future maison des solidarités, avec des antennes décentralisées (dans les maisons de Village ou de quartier)
  3. Nous voulons une plaine de jeux régulièrement entretenue (et conforme) dans chaque village et dans chaque quartier.
    Les plaines de jeux doivent être multi générationnelles et s’adresser aux différentes classes d’âge, y compris les ados et les adultes. Une personne référente (jardinier, animateur, éducateur de rue…) devrait être prévue pour chaque plaine de jeux.
  4. Le remplacement des jeux non conformes doit être accéléré. Il ne faut pas forcément qu’ils soient sophistiqués (au contraire), mais ils doivent être solides et adaptés aux usagers.
    Des jeux plus élaborés pourraient se voir octroyés dans le cadre d’un budget participatif..
  5. Nous proposons la création d’un skatepark, par exemple dans nos parcs urbains, accompagné d’un mur d’expression
  6. Nous proposons de développer l’action précieuse des éducateurs de rue et l’action contre les assuétudes, par l’aide et la prévention
  7. Envisager dès à présent la rénovation (e.a. énergétique) et la réaffectation de l’ancien arsenal des pompiers (après les travaux de la MJC). Y transférer la Maison des Jeunes nous semble une bonne idée.
  8. Il faut favoriser la lutte contre l’illettrisme, notamment via Bibliolys
  9. Nous proposons d’Instaurer un prêt-étudiant à taux zéro, comme c’est le cas à Mouscron

5.2 Séniors.

Résultat d’une action de longue haleine, nos trois maisons de repos de proximité sont à présent rénovées ou reconstruites. Elles ont été dotées d’infrastructures permettant au CPAS d’étendre ses services : centres de jour, courts séjours, cantous, résidence-services (à Ploegsteert), cuisines performantes …
La réhabilitation de l’ancien home de Ploegsteert (qui figurait dans notre programme de 2018) est en bonne voie, malgré les tentatives de torpillage par la tripartite.

NOS PROPOSITIONS

  1. Promouvoir une plus grande ouverture des maisons de repos (et de leur cafétéria) vers leur quartier : multiplier les activités intergénérationnelle, créer dans les homes (ou en annexe à ceux-ci) un espace de partage quotidien entre les résidents et les habitants du quartier pour prendre un verre, lire, pratiquer des jeux de société, accueillir les enfants après l’ école…
  2. Promouvoir et mieux mettre en valeur le bénévolat.
  3. Dans les maisons de repos, renforcer le lien entre le Bureau permanent, le personnel, les syndicats et les familles pour améliorer le climat social et la solidarité entre les acteurs.
    Développer l’humanitude auprès des résidents (accueil individualisé de nouveaux résidents, accompagnement des deuils…) et du personnel.
  4. Au niveau communal, en plus d’organiser des voyages et des moments récréatifs (ce qu’il faut maintenir), le Conseil consultatif des aînés devrait avoir aussi pour mission de relayer toutes les préoccupations de nos aînés, notamment en matière d’accès aux services publics, de déplacements, de santé, de sécurité, de logement, d’isolement…
  5. Soutenir une éventuelle demande de création de logements communautaires.

5.3 Demandeurs de soins. Porteurs d’un handicap temporaire ou permanent.

L’isolement de notre commune par rapport aux services médicaux spécialisés et à certaines institutions pour les personnes porteuses d’un handicap (physique ou mental) pose parfois de réels problèmes.
Une solution structurelle s’impose.
Pour les personnes à mobilité réduite, plusieurs logements accessibles aux PMR ont été construits ou aménagés par Lysco. Cet effort doit se poursuivre.
Il faut également rendre la ville plus accessible à ces mêmes PMR, ainsi qu’aux poussettes.
Pour les personnes présentant un handicap mental ou un trouble, des solutions spécifiques doivent être trouvées dans la concertation (notamment pour un enseignement au niveau du secondaire).

NOS PROPOSITIONS

  1. Collaborer avec le secteur social et associatif pour offrir des solutions aux différents types de handicap (physique & mental, troubles…). Et ce, à tout âge.
    Privilégier, quand c’est possible, des solutions de proximité, notamment en matière d’enseignement secondaire spécialisé. A défaut (ou en attendant), trouver des solutions adaptées pour le transport des personnes concernées (via, par exemple, le développement du taxi social).
  2. Mettre en place une offre plus souple, plus étoffée et plus cohérente en matière de transport vers les établissements de soins et vers les institutions pour personnes porteuses d’un handicap. Une concertation entre tous les acteurs potentiels (familles, écoles, hôpitaux, CPAS, mutuelles, ALE, Institutions spécialisées…) serait initiée.
  3. Poursuivre l’adaptation du logement social et aider à celle de logements privés (conseils, primes…) avec l’aide du secteur associatif. Instaurer un label “PMR admis” dans les commerces, les services, les logements à vendre ou à louer.
  4. Supprimer les obstacles et aménager l’espace public pour une meilleure accessibilité et praticabilité (voir nos propositions en matière de mobilité).
    Veiller à ce que des sanitaires accessibles aux PMR soient disponibles dans chaque zone commerciale.
    Faciliter l’accès aux bus par une surélévation des quais.

5.4 Aides citoyennes à la personne. Lutte contre l’exclusion et la précarité.

Nous soutenons le maintien et le développement des aides et infrastructures destinées à venir en aide aux moins favorisés (lutte contre la pauvreté, en particulier infantile), banque et épiceries alimentaires, accès à la culture (article 27) et au sport, lutte contre l’illettrisme… Nous proposons d’élargir les aides citoyennes et de supprimer certains doublons entre la Ville et le CPAS (p. ex. Service énergie)

NOS PROPOSITIONS

  1. Donner à l’ensemble de la population une meilleure visibilité et lisibilité des différents services sociaux.
    Mettre en place des mesures pour réduire la fracture numérique (voir notre chapitre « citoyenneté »), notamment en veillant à une option “en présentiel” ou par téléphone pour tous les services au public (voir le chapitre 2.1).
  2. Prévoir des permanences sociales polyvalentes et transversales (y compris logement, énergie…) dans chaque agglomération et dans chaque quartier  et relayer les informations auprès des différents organismes concernés.
  3. Établir des synergies et du réseautage entre les services du CPAS, les organismes associatifs et les mutuelles. Spécialiser des assistants sociaux notamment au CPAS : on ne peut pas connaître tout sur tout.
  4. Aménager rapidement, en collaboration avec le CPAS et le secteur associatif, un dépôt pour la banque alimentaire. La “Maison des Solidarités” nous semble être un lieu adéquat.

5.5 Pour un lieu citoyen dans chaque village et dans chaque quartier.

Nous voulons que chaque village et chaque quartier dispose d’un lieu citoyen (style “maison de Village”), vivant, modeste, géré en collaboration avec les habitants. La conception de ces lieux doit répondre à la fois aux besoins locaux et aux moyens de l’entité.

NOS PROPOSITIONS

  1. A Comines-centre, il s’agirait de rénover (e.a. énergétiquement) et de réaffecter de manière plus cohérente, l’ancienne gare, éventuellement par étape- et y retrouver aussi quelques infrastructures pour les voyageurs : salle d’attente  sécurisée,  location de vélos, vitrine touristique… Ces travaux ne doivent pas nuire à La Palette ni à “Gare aux Fringues”.
    Pour cette dernière boutique, proposer une implantation le long de l’axe commercial, qui ne manque pas de lieux inoccupés, ne serait-il pas préférable ?
  2. A Comines-nord, la chapelle des Cinq-Chemins, aujourd’hui inutilisée, pourrait accueillir (notamment) une maison de quartier. 
  3. A Bas-Warneton, il faudrait une Maison de Village unique pour remplacer l’ancienne salle communale et le “Poulailler”. Ce serait possible avec un budget +/- 1.000.000 € dans le cadre du Programme de développement rural (PCDR) subsidié à 80 %.
    Pour les représentations théâtrales, l’église devrait pouvoir être utilisée.
    A ce stade, la situation de l’ancien poulailler semble convenir, mais une concertation avec les citoyens s’impose. Dans cette hypothèse, l’ancienne salle des fêtes pourrait être revendue.
  4. A Houthem, l’ancienne salle de musique rénovée (et au besoin agrandie), accessible à tous et gérée par les habitants.
    Il conviendrait en outre d’aménager le terrain au coin des rues d’Hollebeke et de la Cortewilde en un espace de convivialité et faire un petit parc à l’arrière de l’ancienne cure, connecté au Ravel le long du canal (relancer le projet PCDR).
    Enfin, à défaut de reprise de l’actuelle “Bourloire”, nous proposons d’annexer une piste de bourles à la salle des sports.
  5. A Ploegsteert, faire de l’ancien arsenal des pompiers un local d’associations, y compris pour la musique et le théâtre. La salle de sport rénovée serait confortée dans son rôle de salle polyvalente. 
  6. Au Bizet, faire de l’actuelle “Maison de village”, rue de France, (sous-utilisée) un vrai local d’associations pour tout le Bizet (avec, au besoin, une extension et une plaine de jeux).
    Une liaison agréable et habitée avec la rue d’Armentières serait aménagée dans le cadre de la réalisation d’une première phase du schéma d’aménagement “Les Briqueteux”.
    La revente de terrains à bâtir le long de cet accès financerait largement le projet.
    Cette solution serait aussi un moyen de sécuriser davantage la Cité Paul Rose dont l’isolement pose, pour le moment, des problèmes de délinquance.
    Contrairement à certains, qui veulent la démolir, nous sommes partisans de la maintenir la Chapelle Rompue, de sécuriser son accès en l’intégrant au trottoir dans le cadre d’un aménagement de voirie et d’en faire un lieu de recueillement et de réunions.
  7. A Warneton, accélérer la rénovation de l’ancien arsenal, Quai Verboekhoven, et -si possible- faire des économies par rapport au projet actuel, trop coûteux, trop luxueux, pas assez citoyen. Accélérer aussi la rénovation de ses abords, notamment l’espace de jeux du quai. 

6. Améliorer le cadre de vie

6.1 Sécurité, tranquillité, propreté, lutte contre les nuisances.

Il résulte de notre enquête citoyenne que les gens ne se sentent pas en sécurité dans leur ville.
Ils déplorent les incivilités, mais les raisons les plus souvent invoquées sont la vitesse, l’état des routes et des trottoirs ainsi que l’extinction nocturne de l’éclairage.
Des nombreux répondants ont également pointé l’abandon sauvage de déchets, l’absence de propreté et de trop nombreuses friches.

NOS PROPOSITIONS

  1. Accélérer la mise en place d’un éclairage LED de nos routes et rétablir l’éclairage nocturne dans les zones habitées.
  2. Mener des actions contre l’abandon des mégots de cigarettes, des canettes et autres déchets.
    Placer les équipements nécessaires, mener des campagnes de sensibilisation et verbaliser.
  3. Informer les citoyens sur les démarches à suivre pour signaler une nuisance, un abandon de déchet. Optimiser la réactivité.
    Nous proposons d’utiliser les outils mis à disposition par la Région wallonne et BeWaPP :
    1. l’application “PRO-preté” qui permet aux agents communaux (et aux citoyens) de mieux gérer les points noirs de propreté publique ;
    2. l’application “FixMyStreet” qui facilite le signalement ;
    3. l’application “Clic-for-WaPP” qui permet de mesurer la propreté de la commune.
      (https://www.youtube.com/watch?v=OHWEm72b_gw)

6.2 Améliorer l’espace public et la mobilité.

De trop nombreuses routes sont abîmées et dangereuses, mais aussi les pistes cyclables et les trottoirs. Et le piéton reste le parent pauvre de la mobilité.
Comme pour le reste, un entretien régulier est indispensable.
Par ailleurs, nous saluons le fait que, comme nous le demandions dans notre programme, la majorité ait initié une révision du Plan communal de Mobilité. Mais elle l’a fait tardivement et n’a pas attendu les conclusions du plan et les fiches projets pour réaliser des aménagements.

NOS PROPOSITIONS

  1. Faire aboutir au plus tôt la révision du plan de mobilité et assurer une suite méthodique à ses conclusions. Mettre en place un comité de suivi citoyen.
  2. Veiller à des circuits piétons et PMR confortables et continus : supprimer les ressauts, améliorer les traversées, ne pas accepter que l’on crée des pentes transversales inconfortables, libérer les trottoirs de toutes sortes d’obstacles et les élargir.
    Prévoir des bancs à espaces réguliers.
  3. Aménager des pistes cyclables confortables, continues et, quand c’est possible, en site propre ou isolées de la route par des haies.
    Prévoir des endroits de stationnement sécurisés et abrités pour les vélos, notamment à côté des commerces, des abribus, lors de la création de bureaux ou de logements.
  4. Prolonger le Ravel entre le Pont Rouge et le Bizet (plutôt qu’entre le Touquet et Houplines).
    -> Entre Warneton et la Gare du Touquet, utiliser le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer et, là où il y a problème (risques liés à l’exploitation de l’argile…), adapter provisoirement ce tracé  en collaboration avec les Briqueteries. C’est possible sans délai.
    -> Entre la gare du Touquet et le Bizet, étudier, en partenariat avec les Briqueteries, la faisabilité d’une liaison cyclo piétonne, éventuellement le long du Ruisseau des Rabecques (chemin entre les Briqueteries et la Réserve).
  5. Reconfigurer et sécuriser la Drève de la Rabecque avec d’un côté une bande piétonne et de l’autre une bande cycliste et en restaurant les rangées d’arbres. 
  6. Entretenir la voirie et réparer systématiquement les « nids de poule par la mise en place d’une brigade communale d’intervention (comme à Mouscron). Si possible en collaboration avec le SPW pour les voiries régionales.
  7. Améliorer, mieux organiser et mieux signaler les parkings existants, créer de nouvelles poches de parkings lors de la construction de lotissements, d’appartements, de bureaux, éventuellement financées par une contribution des promoteurs
  8. Favoriser les transports en commun en installant, dans l’ancienne gare, un local d’attente et des sanitaires sécurisés, des vélos partagés, de meilleures informations (pratiques et touristiques).
    Améliorer le confort des arrêts de bus et l’accessibilité à ces derniers (quais rehaussés… ).
  9. Favoriser la multimodalité (consignes à vélo) et le covoiturage (aires de covoiturage aux entrées de la RN 58). Via le site internet de la ville et les réseaux sociaux, dans les entreprises et les écoles, promouvoir le covoiturage y compris par une démarche visant à mettre en relation les usagers potentiels. Dans les nouvelles zones d’activité, privilégier la mutualisation des parkings.

6.3 Viser le « zéro-déchets ».

Pour des raisons économiques et écologiques, éviter le gaspillage, diminuer et gérer correctement les déchets, tout en pensant aux personnes précarisées et aux familles est une nécessité absolue .
pour des raisons écologiques, mais aussi financières . Éradiquer les dépôts sauvages

NOS PROPOSITIONS

  1. Mener une politique cohérente, en appliquant le « coût-vérité », mais aussi en sensibilisant mieux et plus concrètement la population.
  2. Trouver une solution au stationnement anarchique des camions.
    Placer des poubelles proportionnées (notamment près des stationnements industriels).
  3. voir aussi 5.1.4.

6.4 Embellir et mieux arborer la ville, éliminer les chancres et les friches.

Dans notre enquête citoyenne, de nombreux répondants ont pointé les friches et les chancres comme facteurs d’insécurité. Un centre-ville qui se dégrade pénalise le commerce, les services et la qualité de la vie.

Players tavern

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NOS PROPOSITIONS

  1. Rendre plus conviviaux et mieux arborés.
    – la Place Sainte Anne à Comines ;
    – le Quai Verboekhoven à Warneton ;
    – la Place du marché au Bizet…
    sans pour autant diminuer le nombre de places de  stationnement à proximité.
    Le faire en concertation avec la population et en organisant un concours d’architecture.
  2. Etudier, dans le cadre d’un partenariat public /privé, sur base des schémas d’urbanisme réalisés et approuvés il y a une dizaine d’années :
    – l’aménagement du front de Lys, conformément au shéma “MORTE-LYS” existant ;
    – l’urbanisation du secteur des “Briqueteux” au Bizet, en y aménageant notamment une place et du parking arborés accessibles depuis la rue d’Armentières et en commençant par une liaison entre la Cité P. Rose et la rue d’Armentières (voir le point  5.5.6).
  3. S’occuper plus activement des chancres en ville : prendre des arrêtés pour déclarer l’insalubrité, obliger les propriétaires à rénover et, à défaut, exproprier et mettre en place des projets de qualité, éventuellement dans le cadre d’une opération SAR (sites à rénover) en collaboration avec la Région wallonne (et, quand ils sont disponibles, avec des subsides régionaux) ou d’un partenariat public/privé.
    Collaborer avec une Agence immobilière sociale pour la rénovation de logements qui ne sont plus aux normes.
  4. Restaurer, préserver et développer la nature en ville.
    Par exemple en assainissant la Morte-Lys au centre de Comines, en répertoriant, en classant,  en réalisant un inventaire des lieux (publics et privés) qu’il est possible d’arborer, en restaurant et en complétant les espaces boisés existant en agglomération…
  5. Faire appel à un « designer urbain » pour embellir la ville, conseiller nos services techniques, homogénéiser (et simplifier) les équipements et la signalétique, concevoir des aménagements harmonieux, imaginer des entrées de ville engageantes, à la fois pour le commerce, la convivialité et la sécurité.
    Voir si cette démarche ne peut pas être commune avec Comines-France (et le Bizet-France), pour favoriser la perception d’un « centre-villes singulier » (et obtenir des financements européens).
  6. Développer une pépinière communale et des formations pour un choix des espèces et un entretien en adéquation avec les lieux et les contraintes climatiques.
  7. Remplacer systématiquement les arbres qui dépérissent. 

6.5 Dynamiser le logement.

Ces dernières années, Lysco a entrepris la rénovation énergétique de son parc de logements : une action clairvoyante au vu des problèmes climatiques engendrés par les gaz à effet de serre et financiers liés à l’augmentation des coûts énergétiques.
Par ailleurs, en révisant certains plans d’aménagement, il y a une bonne dizaine d’années, la Ville a mis en place des outils pour favoriser les projets immobiliers au centre des agglomérations , plutôt qu’en périphérie.
Ce faisant, on limite la bétonnisation de la campagne et les déplacements énergivores.

NOS PROPOSITIONS

  1. Poursuivre la rénovation, notamment énergétique, des logements publics et aider celle des logements privés : c’est bon pour le pouvoir d’achat et le climat. 
  2. Etudier des opérations de “revitalisation urbaine” visant à améliorer l’habitat existant et à permettre des extensions raisonnables.
  3. Lancer, en partenariat avec Lysco un “Community land trust” sur Comines (permettre aux acquéreurs d’acheter une maison sans devoir en payer le terrain, ce qui la rend beaucoup plus accessible).
  4. Au Bizet, dans le cadre d’un partenariat public/privé, privilégier une liaison habitée entre la cité Paul Rose et les équipements (commerciaux, sportifs….) du Bizet. Cela ne coûtera rien à la commune, au contraire !

7. Préserver la nature et le climat

7.1 Prévenir les dérèglements climatiques.

(inondations, caprices météorologiques, épuisement des réserves en eau…)

NOS PROPOSITIONS

  1. Lutter contre les gaz à effet de serre en poursuivant (dans les bâtiments publics) et en favorisant (pour le privé) l’isolation des bâtiments existants, l’amélioration des systèmes de chauffage, la prévention de la surchauffe. 
  2. Réaliser, en collaboration avec les riverains, un monitoring des émissions de certaines entreprises. 
  3. Poursuivre la lutte contre les inondations, en développant et en assurant un entretien adéquat des zones de retenues temporaires, mais aussi en débouchant les tronçons de fossés encombrés et en prévenant ces bouchements réguliers.
  4. Freiner l’érosion des sols, en collaboration avec les agriculteurs (et éviter ainsi l’envasement de cours d’eau).
  5. Créer des îlots de fraîcheur au cœur des agglomérations, notamment par une plantation importante d’arbres adaptés : p.ex. à Comines, à proximité du centre culturel, au Bizet, sur la place du Marché et aux abords du Sentier de Gand, dans les cours d’école…
  6. Rendre les sols urbains plus « poreux » en favorisant (en imposant) des revêtements perméables (parkings, accès, chemins…), en  «débétonisant » et en verdissant des espaces publics (parties de voiries, de places, de cours d’écoles…).
  7. Favoriser et restaurer de toutes les manières la biodiversité, afin de stopper l’appauvrissement des espèces et des biotopes et de rendre ainsi notre ville plus résiliente.
    Dans ce but, élaborer et mettre en oeuvre un “Plan communal de biodiversité” dans le cadre du PCDN.
  8. Ne plus grignoter de terres agricoles, ne plus déboiser.
  9. Pour l’extension de l’habitat, des équipements et des services, préférer le “déjà-là” : rénover, réhabiliter, le cas échéant reconstruire le patrimoine bâti, réutiliser les délaissés urbains. Nous déplorons par exemple le choix de construire un nouveau “pôle technique” à côté du cimetière de Warneton alors qu’existent à proximité des lieux qu’il était possible de réhabiliter. On aurait ainsi aboutir bien plus vite et à moindre coût.
  10. Favoriser une densification raisonnable de nos agglomérations, éventuellement en écoquartiers, plutôt que des lotissement en périphérie et en “ruban”.

7.2 Préserver, développer et créer du lien avec la nature.

NOS PROPOSITIONS

  1. Créer une pépinière communale avec des espèces adaptées aux sols et au climat de l’entité.
    Informer et organiser des formations sur le choix pertinent et l’entretien des plantations.
  2. Remplacer dans les meilleurs délais les arbres morts ou en mauvais état en remédiant le cas échéant aux causes du dépérissement.

    (ici, Place du Pont-Neuf, où les arbres ont été remplacés par du béton !)
    20240722 104544

  3. Aider les apiculteurs locaux (et d’une manière plus générale la fertilité agricole et champêtre) en plantant, dans les aménagements, des espèces favorables aux insectes pollinisateurs.
  4. Comme alternative à l’extension des cimetières, envisager (pour les volontaires) la création d’une zone de “forêt funéraire”, sans sépultures, mais avec des arbres porteurs du souvenir, comme dans plusieurs communes wallonnes.
  5. Renseigner clairement des circuits de promenade continus et qui ne posent pas de problème. Les cartographier, y renseigner les difficultés, les temps de parcours, les centres d’intérêt, l’histoire des lieux… Et surtout les rendre praticables !
  6. Lutter contre la pollution lumineuse et son impact négatif sur la santé et la biodiversité en préservant l’obscurité (ou l’éclairage non perturbant) dans les corridors écologiques.

Mode d'emploi

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