55 % des répondants ont une opinion positive de leur ville. Ils la trouvent ouverte, dynamique et propre. En revanche, 30 % des gens ont l’impression d’habiter une « ville-dortoir » et 15 % des répondants ont un avis neutre ou partagé.
Pour 63 % des répondants, les possibilités d’emploi sont insuffisantes ou inadéquates.
Afin d’attirer de nouvelles entreprises, ils veulent une ville plus proactive et comptent sur la mise en œuvre du nouveau zoning.
Ils veulent aussi une ville plus à l’écoute et solidaire des indépendants.
Pour rendre leur ville plus agréable, plus désirable, les gens veulent principalement qu’elle soit mieux entretenue et mieux valorisée. La sécurité, l’état des routes et des trottoirs ainsi que la propreté sont les principales préoccupations.
Pour lutter contre les dérèglements climatiques, les gens veulent que l’on préserve mieux la campagne (64 % des répondants), que l’on crée des îlots de fraicheur (60 %) et qu’on limite au maximum la « bétonisation » (58 %).
62 % des répondants s’estiment bien informés sur la vie culturelle et 54 % sur les travaux
Pour le reste (vie sportive et services offerts), l’info est insuffisante.
Le principal reproche est le retard dans l’information et la dispersion des supports.
Fait interpelant : 85 % des répondants estiment qu’on les écoute insuffisamment ou que l’on ne respecte pas assez leur avis.
Pour améliorer la situation, ils voudraient que les projets importants soient mis à l’enquête publique (79 %) et fassent l’objet de véritables réunions citoyennes (60 %).
Action a demandé si les services offerts par la Ville, le CPAS et les associations étaient suffisants. 32 % des gens estiment que oui, 24 % non et 44 % ne savent pas, à cause d’une information insuffisante. C’est donc là que le bât blesse.
Ce qui pose le plus de problèmes dans la vie quotidienne, ce sont les services bancaires (55 %) ainsi que prendre un transport en commun (42 %), notamment vers Mouscron.
Près d’un quart de la population éprouve des difficultés à faire ses démarches par internet.
Une petite moitié des gens se sent en sécurité en voiture (46 %) et en journée (40 %). Toutes les autres situations posent problème. Les raisons les plus souvent invoquées sont la vitesse, l’état des routes et des trottoirs ainsi que l’extinction nocturne de l’éclairage.
En matière de logement, les répondants veulent que l’on favorise les rénovations (58 %) et la proximité des équipements (50 %).
Cette volonté est cohérente avec le refus de la bétonisation, relevé par ailleurs.
Suivent les écoquartiers, les logements sociaux et les projets immobiliers qui apportent une plus-value à la ville.
En ce qui concerne le sport, l’entretien de l’existant est plébiscité (62 %). Les gens veulent prioritairement des infrastructures polyvalentes, bien réparties dans l’entité (46 %) plutôt que des infrastructures plus qualitatives (16 %).
En ce qui concerne la culture, les gens sont en général (très) satisfaits des activités proposées par le Centre culturel. Seules quelques personnes les trouvent trop élitistes ou regrettent le « manque de grands noms ».
C’est oui, pour 45 % d’entre eux. Non, pour 37 %. Oui et non, pour 18 %.
(A noter qu’il y a 6 ans, les 2/3 des gens étaient fiers de leur ville)
Parmi les raisons de fierté : la qualité de vie, la présence de la nature, l’offre en services et en activités. Parmi les motifs de non fierté (ou les réticences) : les bâtiments à l’abandon, le manque d’écoute, les chamailleries politiques…
Et « s’il fallait vraiment changer quelque chose », c’est l’état des routes, des pistes cyclables et des trottoirs qui est cité en premier.
Près de la moitié des participants ont répondu. Ressortent, dans l’ordre :
Cette enquête est riche en enseignements sur les aspirations des citoyens de Comines-Warneton. Pour Action, c’était la première étape d’une démarche citoyenne engagée sur un plus long terme.
Dans les prochains mois, le groupe va approfondir quelques thèmes émergents. Il entend que cette démarche soit participative et qu’elle associe un maximum de citoyens.
Elle aboutira à la présentation d’un programme pour la prochaine mandature, en phase avec les besoins et les préoccupations de la population.
Un mouvement qui défend la démocratie, l’humanisme, l’engagement, le respect des différences, la solidarité, la proximité.
Et qui place la Commune et le CPAS avant les partis !