Ce 25 septembre se tenait sur notélé le débat communal télévisé consacré à Comines-Warneton.
Pour représenter Action, conformément à la règle fixée par notélé, nous avions délégué nos deux premiers candidats à la commune : Jean-Jacques Pieters et Charlotte Gruson ainsi que le plus jeune candidat de notre liste : Louis Vandamme.
Le 1er octobre, c’est Christine Milleville, notre tête de liste au CPAS, qui était interrogée.
Chaque débateur était questionné sur le programme.
Nos représentants ont impressionné par leur calme et leur pragmatisme.
L’intervention de Jean-Jacques Pieters
S’agissant du développement économique, Jean-Jacques a insisté sur le fait qu’il était urgent de rétablir le dialogue avec l’intercommunale IEG et de lui faire confiance, afin de pouvoir offrir aux industriels qui frappent à la porte la possibilité de s’implanter ou de s’agrandir.
Pour améliorer les bâtiments des services communaux, notre échevin a rappelé qu’il importait de faire les choses dans l’ordre : établir un inventaire des besoins, un master-plan (qui n’existe pas), le chiffrer et avancer dans une mise en œuvre rapide, en privilégiant des solutions économes en deniers publics mais aussi en terres cultivées.
Pour favoriser l’attractivité commerciale des centres-villes, il a présenté une de nos propositions originales : promouvoir, dans des commerces vides, des vitrines et des locaux « pop-up » (temporaires) pour des produits saisonniers, un artisan, un artiste, une association qui veulent se faire connaître. Cela rendrait notre ville beaucoup plus engageante.
Il a souhaité aussi que la notion de tourisme soit élargie et ne se limite pas à nos musées, mais intègre davantage l’offre du privé (activités, hébergement). Il a suggéré de miser sur les cyclos (qui sont nombreux à parcourir notre entité) et sur les jeunes (en accueillant davantage les mouvements de jeunesse, notamment pour leurs camps).
L’intervention de Charlotte Gruson
Charlotte a confirmé notre soutien au CPAS et notamment à la maison des solidarités, mais surtout la nécessité de rétablir le dialogue. Les chamailleries concernant ce projet sont indécentes et les remises en question ne font qu’augmenter les coûts.
Il importe aussi de travailler à l’amélioration du bien-être du personnel.
Questionnée sur la mobilité, elle a rappelé qu’il n’y avait pas que les vélos (qu’il faut davantage promouvoir), mais qu’il fallait aussi s’occuper des piétons, des PMR, du covoiturage, des transports en commun. D’où l’urgence à faire aboutir un plan global de mobilité.
Elle a aussi souligné le besoin de mieux entretenir les infrastructures, notamment de mobilité douce.
Concernant le sport, elle a résumé nos projets : OK pour une salle raisonnable à Comines et un nouveau terrain au Bizet, mais ce qui importe le plus, c’est de poursuivre la rénovation des infrastructures existantes et surtout de veiller à mettre les moyens pour un meilleur entretien.
Pour l’associatif, elle a souligné la nécessité d’être au service des associations, en leur offrant des infrastructures (correctes et sans bling-bling), des services, du soutien, mais aussi en leur simplifiant la vie, notamment dans les dossiers de subsides.
L’intervention de Louis Vandamme
Parmi ses propositions pour les jeunes, Louis a présenté, de manière convaincante et posée, deux projets concrets.
D’abord, la création d’un Conseil consultatif des jeunes, qui ferait remonter davantage les problèmes et les aspirations de ces derniers, mais aussi apporterait aussi un meilleur soutien à l’associatif.
Ensuite, il a développé l’idée d’un prêt étudiant à taux zéro pour les jeunes qui souhaitent entreprendre des études supérieures.
Quoi qu’on en dise, un tel projet peut être mis en œuvre par une commune, puisqu’il fonctionne déjà à Mouscron.
L’interview de Christine Milleville
Christine, pour sa part, a mis en évidence deux projets :
- apporter un soutien renforcé aux assistantes et assistants sociaux
- augmenter l’offre en crèche, par l’extension de la capacité ou la création d’une nouvelle
De l’avis général la prestation de nos représentants a impressionné.
Il faut bien avouer que leur attitude respectueuse et constructive contrastait parfois avec l’inutile agressivité de certains challengers.
Cette agressivité se poursuit d’ailleurs sur les réseaux « sociaux » où certains snipers du cartel tripartite s’en donnent à cœur-joie, avec des arguments de mauvaise foi et, parfois, des allusions nauséabondes.
Nous avons choisi de ne pas nous engager dans la polémique.
Comme on dit chez nous, “on n’est jamais sali que par in nôr potche”.
